L’expérience de l’amour universel passe nécessairement par la reconnexion avec le divin et avec la part divine qui se trouve en nous. Cela nécessite d'avoir conscience de sa lumière, de tout guérir, tout purger, d'affronter notre ombre, et même laisser mourir la personne que l’on croyait être. Pour renaitre à soi.
L’amour divin et universel est différent de l’amour (l'amitié inclus)-attachement, ou pansement, ce désir de combler un manque, de reproduire des schémas, guidés par des tares et des blessures, ce besoin de déployer son pouvoir apparent, de posséder, de contrôler.
C’est le manque d’amour et de confiance en soi et en son pouvoir infini qui fait croire que notre bonheur, salut, paix, tranquillité, pouvoir, proviennent de la mise en place de conditions extérieures (formes de pensées, idéologies, groupes, clans, structures, élites, dirigeants (et leurs décisions), etc.).
Je suis si attristée en voyant la folie du monde, les luttes sans fin, les distorsions mentales. Pourtant la réponse se trouve à l’intérieur de soi. Mais c’est ainsi. L’amour c’est aussi accepter, laisser les autres libres. C’est comprendre les réactions, nécessaires et compréhensibles parfois, les mécanismes psychologiques, les psychoses sous-jacentes, tout en se gardant, fermement, d’y prendre part. Le besoin de sauver, de validation extérieure, de montrer ses muscles, le sentiment d’être menacé par quelque chose.
Combien d’adultes voit-on qui sont en réalité des enfants blessés, avec des réactions et automatismes d’enfants, tout simplement ? C'est tellement triste, surtout à partir d'un certain âge. Mais l’amour c’est faire preuve d’empathie, et se dire que nous aussi, on a été dans ces mécanismes. Chaque âme a ses leçons à apprendre, de façon unique, dans son incarnation terrestre. Derrière chaque histoire personnelle se joue une histoire collective et universelle: c’est celle-ci qu’il faut savoir détecter, là se trouve la mission de chacun et de tous. Du coup j’ai envie de dire que tout est peut-être parfait.
L’amour divin c’est aussi et avant tout se choisir, s’aimer soi d’abord, se faire confiance. S’occuper de soi avant de procéder au sauvetage et à la réparation du monde.
L’amour véritable c’est donc d'abord la rencontre avec le divin qui est en nous. L’amour c’est être détaché. L'amour c'est être complet. L’amour c’est ce qui se joue au-delà. L’amour n’a pas peur.
L'amour, c'est embrasser et célébrer son unicité et encourager les autres à découvrir et célébrer la leur.
L'amour c'est protéger son énergie, ne plus se laisser polluer.
Ainsi l’amour, le couple, les relations deviennent des choix conscients qui élèvent l'âme et rendent libres et joyeux.
Aujourd’hui je célèbre l'amour pour soi et pour les autres, et me voici très occupée à goûter et savourer l’amour divin que j’ai rencontré, enfin, et qui me traverse. Ce divin que j’ai cherché depuis si longtemps. Je me souviens, petite, partir dans des demandes fermes où je le suppliais de se montrer à moi, ne serait-ce qu’un bref instant, car je voulais tellement le voir, le sentir. C’était inadmissible de vivre sans le connaître. Je l’ai trouvé, ce divin, cet amour. Cet amour à la fois enveloppant et tranchant qui me rend cristalline, confiante et si… tranchante. Je ne saurais l’expliquer. Je sais que je suis privilégiée et j’assume ce privilège. Oui, l’amour rend libre.
Vive l’amour et l’avènement de relations amoureuses, amicales et familiales conscientes.
Bonne fête de Saint-Valentin.
With love and light,
Sissi
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