Cadre et positionnement de la Proposition nommée Désir
La Proposition nommée Désir a une approche programmatique et se situe dans une perspective libre et durable.
Vive les degrés de liberté.
La co-création libre et respectueuse des institutions en place
La Proposition nommée Désir collabore de façon étroite avec la mairie de Mboro, les entreprises locales, et tous les acteurs locaux. La décentralisation permet une localisation des politiques publiques et une autonomie en matière de finances locales. Elle permet une réelle créativité, avec la participation de tous, y compris de la société civile. Les élus et les dirigeants démocratiquement choisis sont ce que nous sommes tous. Une grande beauté réside dans leur décision de se positionner en leaders politiciens pour conduire leurs territoires, leur pays. Néanmoins, dans le volet politiques publiques du projet, un choix conscient est établi, celui de la liberté civile. Cela stipule l’émergence d’idées nouvelles, qui pourraient venir en complément aux « plans de développement local », et autres « stratégies de développement » qui sont souvent rattachés à des colorations politiques. Même si cela peut être utile de les parcourir, les documents de planification — de même que les « départements », et autres « ministères » — ne survivent pas aux cycles électoraux. Ils ont vocation à changer, prendre la poussière, n’être pas vraiment lus, remplacés inexorablement par de nouveaux rapports et documents à mesure que les années passent et que de nouvelles personnes arrivent.
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Enchevêtrement des territoires et considération du paysage
Les frontières sont imaginaires et les territoires s’enchevêtrent. Le lien entre tous les secteurs de l’économie, la spatialité et les dynamiques territoriales est trop souvent inexploité. Il faut remédier à cela.
À Mboro, la Proposition nommée Désir ne se base pas sur les limites territoriales actuelles. Mboro, c’est le territoire énergétique et historique, et non le Mboro tailladé en une petite pièce en 2013, enseveli, encerclé par Darou Khoudoss qui a récupéré la plus grosse part foncière et fiscale à la faveur d’un nouveau découpage administratif. Pour illustrer la confusion, Mboro-sur-mer n’appartient plus administrativement à Mboro, mais à Darou Khoudoss. Cela ne change rien au fait que Mboro, Darou Khoudoss et toutes les villes environnantes font un. Ils constituent un territoire à haut potentiel. Ils forment un si beau paysage.
Un programme spirituel
On parle beaucoup de spiritualité, de désir et d’amour dans La Proposition nommée Désir. Les maux de nos sociétés sont en réalité des émanations directes de nos fracas intérieurs, de nos croyances collectives et de nos méthodes anciennes. Ils ont tous un terreau commun : le déficit d’amour pour soi et pour l’autre. Dans son format le plus universel, cela prend la forme d’une recherche effrénée et fatigante d’une certaine « justice ». De plus, les dissonances cognitives minent la société et les entreprises à tous les niveaux, entretenant des cycles infernaux de luttes (à l’intérieur de soi et à l’extérieur) et d’oppositions. Pour co-créer organiquement et retrouver ses mémoires de pouvoirs personnels, il faut bien œuvrer à tout ce qui élève l’âme — l’âme des humains qui peuplent un territoire et font communauté, l’âme des quartiers, des collectivités, des entreprises et des industries. Purger ce qui doit être purgé. Quitter l’énergie du fracas et du chaos. Créer sa propre vie. Voir la vie sous un angle nouveau.
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Proposition nommée Désir !=* Laboratoire
La Proposition nommée Désir n’a pas pour vocation à considérer Mboro (et les communautés africaines) comme un laboratoire. Les laboratoires n’enfantent rien d’organique.
*Signe informatique qui signifie « différent de ».
