Quel est ce si puissant lien entre nos désirs et la création ?
La dimension spirituelle est centrale dans ce projet qui s’adresse à chaque âme humaine. Nous aspirons à transmettre des connaissances spirituelles qui mènent à la libération de l’individu, à la récupération de son pouvoir, à son éveil.
Goûter à la liberté et à la complétude de l’être n’a pas de prix. Il n'y a que par cette voie que la vraie création est possible.
Nous sommes par essence des désireux et désireuses, des créateurs et créatrices.
Tout commence par un désir. Que ce soit le désir de changer sa vie et d’être maître de son destin, le désir conscient ou inconscient de rester à l’identique et de blâmer l’autre, ou celui de reprendre son pouvoir donné à autrui.
Le désir nous fait aller vers l’autre. Le désir de se rendre utile nous fait prendre le chemin de l’engagement. Le désir de créer de la valeur pousse à entreprendre. Le désir d’extraire des ressources minières du sous-sol d’une petite ville sénégalaise conduit à la création d’une entreprise extractive. Le désir d’obtenir justice pousse à la rebellion, la révolte, et à l’attaque.
Repérer la source des désirs: la nécessité de l’individuation
Le désir est ce qui met en mouvement nos actions et active le feu créateur indispensable pour concrétiser nos projets et ambitions. Mais d’où nous viennent nos désirs ? Qu’est ce qui les implante en nous ? Qu’est ce qui les nourrit et quelles formes de pensées sommes-nous en train de nourrir avec nos désirs ? Sont-ils guidés par peurs, des failles (narcissiques), des syndromes comme celui du sauveur et de la victime ?
C'est possible et nécessaire de tout guérir. Il est essentiel de comprendre ses désirs clairement, de les examiner lucidement. Il n’y a que par la compréhension lucide et inconfortable de ses désirs que l’individu arrive à la vraie libération, conséquence d’un dépouillement sans retour. Sinon, le risque c’est d’être condamné à vivre dans le rêve d’autrui, s'oublier, désirer et prendre quelque chose qui ne nous appartient pas.
Devenir un individu est un processus long, terrible et solitaire, mais nécessaire pour quiconque aspire à la vraie liberté. En cela même est convoqué le processus d’individuation, mis en lumière par Carl Jung.
Cela s’applique aussi aux villes, aux communautés et lieux de vie.
Les deux types de création
La création n’est pas seulement une opération générant un résultat à l’extérieur. Elle englobe la somme de nos intentions et de nos pensées. Or, il y’a deux types de créations. La création organique, celle qui part de soi et de son essence véritable, et qui est alimentée par des désirs organiques évoluant dans un espace apaisé. La création synthétique, elle, est une synthèse consciente ou inconsciente de désirs en distorsion, des croyances, des peurs, des programmations mentales héritées ou imposées. La création organique s’oppose ainsi à la création synthétique.
Créer organiquement, c’est décider fermement de s’extraire du rêve d’autrui. C’est être libre. C’est se reconnecter avec ses mémoires de pouvoirs et réactiver une puissance collective organique.
Co-créer organiquement, c’est pouvoir contribuer, participer, tout en laissant les autres co-créateurs libres et souverains.
* Note éthique: audio généré par l'IA, "text-to-speech", utilisant la technologie voice cloning